Collection Histoire de StyleART DÉCO

Un collier comme une cravate. Écho à ces années garçonnes où les femmes signaient leur allure de détails empruntés au vestiaire masculin. Un jeu de perspectives décuplé par une infinité de portés : cravate, collier ou broche, en détachant son cœur d’émeraude.

Plus qu’un bijou, ce ruban de diamants joue les accessoires de style au masculin comme au féminin. Puisant son motif chevron dans le répertoire de l’Art Déco, il se fait ceinture, headband, choker ou bracelets. Une esquisse dont il ne resterait qu’à créer le porté contemporain.

Si le nœud a bien souvent joué les ornements baroques dans l’histoire de la Haute Joaillerie, le voilà pur, en noir et blanc. Sous le regard de Claire Choisne, c’est une broche, un nœud papillon ou encore une bague fidèle à l’esprit multiporté de la Maison.

Ce liseré-là dit tout le pouvoir d’une ligne noire. Autour d’une goutte de diamant 5,27 carats, il dessine une pièce radicalement moderne. Comme un passement qui viendrait souligner un vêtement. Une signature Boucheron sur un classique de la Haute Joaillerie.

Un collier comme une armure ? Ce fier plastron, emprunte son opulence au temps où les hommes portaient la Haute Joaillerie comme un signe de pouvoir et de gloire. Ce spectaculaire sautoir se transforme en collier ou bracelet, accompagné d’une bague et de pendants d’oreilles.

Une bague comme un bouton glissé au doigt. Sertie d’une émeraude de Muzo de 7,43 carats, cette bague-là joue les discrètes extravagantes : pureté de la ligne, noir, blanc et vert chers à Claire Choisne. Elle ponctue le style comme un bouton parfait un vêtement.

Un collier si souple qu’il suit les mouvements. Rappelant le motif à chevrons cher à Boucheron dans les années 20, Claire Choisne a imaginé une chaîne fluide, ponctuée d’une goutte d’émeraude de 61,36 carats. L’audace? Un fermoir devenu ornement.

 Limpide, épuré, suivant la courbe affûtée d’un col, cette parure-là dit l’intemporelle modernité de l’Art Déco autant que la signature Boucheron. Radical dans son dessin en « V », elle ose un positionnement horizontal des émeraudes.

Conquérante ? Confiante et téméraire assurément. À porter au masculin comme au féminin, cette chevalière allie la puissance du dessin octogonal de la Place Vendôme à la rigueur de ses pavés. Comme pour glisser le blason de Paris à son doigt.

Un collier comme une lavallière. Des lignes pures et opulentes qui dictent le style. Cette pièce se souvient de la garçonne, cette silhouette qui empruntait au vestiaire masculin et affirmait une nouvelle féminité. Claire Choisne module cette pièce en trois portés féminins ou masculins.